Sans Objet.
Chemin tortueux qui défile et des fils, profondeur d'un champs, qui était encore doré, de ça, il y a quelques jours. La pluie ravagea les choses, les décors changèrent et le froid, sinueux, frappant, vice hivernal, s'installa. L'amertume gagna chacun, oubliant les sourires, le bonheur et la joie. La moiteur d'un drap souillé par le sang, la salive et la sueur, qui brille d'un clair-obscur lunaire, et à la fois monotone. La chaleur de l'été laisse place à un vent, douceureux à l'oreille, renversant les chevelures, rougissant les joues. Ces baisers d'autrefois, l'ennui déjà oublié. L'illusion virginale qui transpirait le faux-semblant, couvrait l'apset d'un masque voluptueux, et la sérénité, laissent place aujourd'hui à la violente claque de la réalité. Tout n'est que mensonge, hypocrisie, lacheté, et poussière. Des mots barbares, écrits dans le vide, écrits sur une toile, immaculée jusqu'à ce jour, cette nuit, cette aurore qui tend à naître, ou disparaître.